Son rôle ? Traduire la documentation technique d'un produit fabriqué à l'étranger. Les traducteurs techniques traduisent des textes à caractère scientifique, juridique ou commercial. En plus d'un très bon niveau en langues étrangères, ce métier nécessite des compétences techniques dans un domaine précis. Il peut en effet traduire par exemple un logiciel informatique, un ouvrage médical anglais, des protocoles en chimie ou les derniers progrès de la chirurgie oculaire... Le traducteur technique doit constamment faire des recherches documentaires pour être à jour.
Plus il maîtrisera de langues étrangères (chinois, russe...), plus il sera recherché ! L'anglais est bien évidemment indispensable.
Le traducteur technique peut travailler :
- Pour des organismes internationaux (OTAN, ONU), des administrations publiques (ministère des affaires étrangères, ministère de l'industrie...).
- Pour des entreprises privées (industrielles, commerciales...) en tant que salarié.
- En free lance et être payé en fonction du nombre de pages traduites.
Le médical, le juridique, l'électronique, le multimédia et les télécoms sont les secteurs qui offrent le plus de débouchés.
Formation
Il est conseillé de faire 5 années d'études en Formation Traduction après un bac général.
Les doubles compétences sont très prisées : droit, finance, économie, biologie... et langues.
Si tu es intéressé par le domaine technique, tu peux envisager une école d'ingénieurs (bac +5) après le bac puis faire une formation complémentaire à l'ISIT (rubrique filière linguistique) ou à l'ESIT.
Tu peux également intégrer ces écoles directement après le bac.
Certains masters universitaires préparent directement au métier de traducteur technique à Paris II, Strasbourg II, Rennes et Saint-Etienne.
Combien
Un traducteur technique débutant gagne environ 1 530 euros bruts dans la fonction publique (ministère des affaires étrangères) et environ 3 000 euros dans les institutions européennes.
Pour les free-lance les débuts sont souvent plus difficiles (entre 15 600 et 18 000 euros par an), un expert en langues rares (ex : norvégien ou chinois) peut vite bien gagner sa vie. Le traducteur indépendant est payé en fonction du nombre de mots : entre 8 et 12 centimes d'euros par mot, selon la rareté de la langue.
Le traducteur technique peut aussi être payé au feuillet (entre 15 et 52 euros) ou à la journée (environ 500 euros selon la Société française de traducteurs).
Site Web
www.sft.fr : Société Française de Traducteurs